Les salariés bénéficiant de titres-restaurant mangent plutôt sur leur lieu de travail, du fait-maison et de façon assez courte
61% des salariés bénéficiant de titres-restaurant mangent habituellement du fait-maison lorsqu’ils se trouvent sur leur lieu de travail, généralement en moins d’une heure (29% mangent en moins de 30 minutes, 54% entre 30 minutes et 1 heure) et mangent plutôt à leur travail (dans une salle commune, la cuisine ou même à leur poste). 28% déclarent manger habituellement au restaurant, une part plus importante chez les salariés du BTP (49 %), les salariés de l’agglomération parisienne (39 %) et les cadres (37 %).
Des tendances qui se sont renforcées depuis le Covid
Les trois-quarts des actifs (75 %) ont constaté des changements dans leurs habitudes alimentaires depuis 2019. Parmi ces changements, est soulignée une augmentation des repas faits à la maison, une diminution des sorties au restaurant ainsi qu’une tendance à des pauses déjeuner plus courtes.
Les titres-restaurant apparaissent essentiels pour la pause déjeuner… mais pas uniquement.
Les titres-restaurant représentent un avantage non-négligeable pour les bénéficiaires. En effet, 92 % d’entre eux les jugent utiles, et même 83 % les qualifient d’indispensables. Pour plus de 4 détenteurs sur 5, les titres-restaurant sont un avantage social important (84 %), contribuant à améliorer leur pouvoir d’achat (83 %), permettant de mieux faire leurs courses alimentaires (81 %) ainsi que de manger correctement pendant leurs pauses-déjeuner (81 %). Il est également intéressant de noter que près d’un tiers des détenteurs (72 %) considèrent les titres-restaurant comme un critère important dans le choix d’un employeur. Parmi les actifs ne bénéficiant actuellement pas de titres-restaurant, 77 % manifestent un intérêt pour leur déploiement au sein de leur entreprise/organisation.
L’attractivité des titres-restaurant est notable chez les bénéficiaires, mais pas uniquement. En effet, Si 72% des bénéficiaires de titres-restaurant sont les seuls utilisateurs de leurs titres-restaurant, 28 % les partagent : principalement avec leur conjoint (76%) et leurs enfants (45 %). De plus, 37 % ont déjà fait don de titres-restaurant, à destination d’associations (69 %) ou à des personnes faisant la manche (49 %).
Des salariés très favorables à la prolongation de l’autorisation d’achat de produits alimentaires dans les GMS
Interrogés sur la répartition de leur utilisation des titres-restaurant, les salariés déclarent les dépenser en priorité dans les supermarchés (36 %), dans les restaurants (34 %) et dans les commerces alimentaires (24%). Dans ce contexte, la quasi-totalité des salariés souhaitent la prolongation de l’autorisation d’achat de produits alimentaires directement consommables ou non dans les grandes surfaces (96 % des salariés y sont favorables, dont 67 % qui se disent très favorables).
Une dématérialisation qui se passe bien
Les 86% des bénéficiaires de titres dématérialisés les jugent pratiques (86 %) et seule une minorité de ceux bénéficiant encore de titres papier craignent qu’ils ne le soient pas (26 %), évoquant le plafond journalier plus contraignant en dématérialisé.